Commençons par le plus connu, le contrat d’apprentissage. Il s’inscrit dans la formation initiale, réservé jusque-là aux 16/25 ans, il est désormais accessible jusqu’à 30 ans. À noter que la durée minimale d’un contrat d’apprentissage est passée d’un an à 6 mois.
Le contrat de professionnalisation, pas moins répandu, s’inscrit dans la formation continue. Il profite aussi bien aux primo apprenants qu’aux demandeurs d’emploi. Les demandeurs d’emploi, quant à eux, y ont accès dès 26 ans et sans limite d’âge maximum. Le contrat de professionnalisation est également ouvert sans limite d’âge, aux bénéficiaires du RSA, de l’ASS, du AAH ou encore d’un CUI.
Enfin, le petit nouveau de la liste, un peu moins réputé que les deux précédents mais qui ne tardera pas à faire parler de lui : la PRO A. Il s’agit ici, pour être plus précis, d’un avenant au contrat du salarié en CDD ou CDI qui souhaite évoluer au sein de son entreprise en optant pour la formation en alternance au sein de cell-ci. La Pro A est destinée aux salariés qui envisagent une reconversion ou décident de saisir une opportunité de carrière en interne.
Mieux comprendre les différents contrats qui encadrent l’alternance permet aux entreprises et aux candidats d’optimiser leurs projets de formation